Retour d'apprentissage de 4 projets d'agriculture urbaine pour et par les personnes migrantes

Le Laboratoire publie les résultats de sa recherche sur 4 initiatives pour et par les personnes immigrantes. Dans le cadre du projet, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine a réalisé l’activation de 2 projets de potager sur toit, de l’idéation à leur mise en place, l’accompagnement d’un organisme dans l’idéation d’un projet et l’analyse d’une micro-ferme. Les organismes et les participants ont été suivis pendant 6 mois, afin d’aller chercher de l’information permettant de documenter le potentiel et l’apport de l’agriculture urbaine comme outil pour les organismes et leur intervenant(e)s, mais aussi pour les participant(e)s.


Ce rapport de recherche suit la note de synthèse L’agriculture urbaine comme un outil d’inclusion pour les migrant(e)s. Cette note souligné le besoin de développer la recherche au sujet de l’utilisation de l’agriculture urbaine comme outil d’inclusion pour les personnes immigrantes et réfugiées. Si leur contexte d’immigration peut être divers - immigration économique, demandeur d’asile, réfugiés pris en charge par l’état, etc., il n’en demeure pas moins une expérience de déracinement puis d'inclusion dans une nouvelle ville, une nouvelle culture, un nouveau système alimentaire. Avec l’arrivée croissante de demandeurs d’asile au Québec (surtout à Montréal), avec les enjeux vécus par les réfugiés et les immigrantes récents, tant au niveau de l’insécurité alimentaire que de l’inclusion sociale, il apparaît que l’agriculture urbaine peut être un outil d’intervention adapté supplémentaire pour l’intervention sur le terrain. La manière de faire peut être diversifiée et prendre différentes formes. La note de synthèse mentionnée avait confirmé la pertinence de poursuivre la réflexion et la documentation des pratiques d’agriculture urbaine des migrants au Canada, au Québec et à Montréal, mais aussi de développer des projets pilotes permettant l’expérimentation et la documentation.

Au cours des 6 mois de cette recherche nous avons eu l’opportunité d’observer le développement de 4 initiatives d’agricultures urbaines rejoignant les personnes migrantes et aux enjeux différents. Cette variété de porteurs de projets, de participant(e)s, et de formes d’agriculture urbaine, nous force à constater la résilience des organismes et des citoyens qui s’efforcent à produire des aliments frais, accessibles - géographiquement proches et financièrement abordables, et, parfois, culturellement significatifs.

Cette recherche-intervention a été menée en collaboration avec le Centre social d’aide aux immigrants de Montréal (CSAI), le Centre d’appui aux communautés immigrantes de Montréal (CACI) et la Table de concertation en sécurité alimentaire de Saint-Léonard (TCSA Saint-Léonard).

Pour consulter l’étude

Eguienta, A. et E. Duchemin (2023), Retour d'apprentissage de 4 projets d'agriculture urbaine pour et par les personnes migrantes, Note du Laboratoire sur l’agriculture urbaine, 57p.

Pour consulter le séminaire du 12 décembre 2023 sur cette étude

L'agriculture urbaine comme outil d'inclusion pour les personnes migrantes et réfugiées

Pour consulter la vidéo Jardiner ensemble

Réfugiés et nouveaux arrivants partagent leurs histoires


Cette note de recherche s’insère dans le cadre du programme S’enraciner, porté par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine. S’Enraciner s’adresse aux organismes communautaires voulant intégrer ou poursuivre un projet d’agriculture urbaine dans leurs activités d’intervention en insertion, sécurité alimentaire, inclusion, etc. Ce programme est soutenu par la Caisse de dépôt et placement du Québec.

L’accompagnement et le suivi de trois activations d’espaces ont été réalisés grâce au soutien de la Fondation du Grand Montréal.

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